Régine Salens (Noblesse & Royautés) nous apprend que le prince de Bourbon replie les gaules de l'Institut Duc d'Anjouà la fin d'une année fertile en déclarations pugnaces et rassurantes sur l'état calamiteux du pays. La chose est confirmée par le Lien légitimiste numéro 60 qui est tombé dans les boîtes juste avant la Noël. C'est maintenant l'Institut de la Maison de Bourbon qui retrouve ses faveurs et les Bauffremont ont donc remis le visage du prince Louis dans la bannière des pages dédiées au journal IMB-info, laissant sur l'index du site celui de son père, le prince Alphonse, fondateur de la structure. Les cadres de l'IDA sont invités à rejoindre !
Les raisons plus particulières de cette fusion n'ont pas de place sur ce blogue, mais l'expérience que nous avons retirée de confrontations passées avec les Ultrabrite de la Légitimité qui meublent la pensée de ce groupe patrimonial, nous laisse accroire que la politique est désormais rangée au rayon des choses sales pour laisser toute sa place à la Révélation et aux Lois immuables du Royaume de France, fondamentales, intactes, inapplicables, inutiles. «Souviens-toi!» sera la devise exclusive de la maison du Prince.
Pour avoir éprouvé le confort du commémoratif - le président de l'UCL se défendait un jour de toute ambition de restauration devant le monument au Comte de Chambord à Ste Anne d'Auray, en réponse au journaliste local qui faisait son papier - l'Institut de la Maison de Bourbon et ses relais vont continuer à propager le souvenir enjolivé de l'Ancien régime à destination des Happy Few disposant de temps libre, et organiseront deux ou trois cénacles confidentiels mais très pointus pour montrer le niveau entre soi.
Sans doute Louis de Bourbon a-t-il apprécié les cohortes serrées des Chevaliers Teutoniques, de Malte et du Saint Sépulcre qui le conduisirent au printemps dernier de l'église Saint Eugène à la cathédrale Notre Dame de Paris. Ça ne mange pas de pain et la photo est belle. Le vieux comte de Paris et son épouse espagnole étaient même venus l'accueillir sur le parvis. Pourquoi se compromettre encore dans des tentatives avortées de retournement des fatalités qui précipitent la France au déclin ? On fera l'Expiation à Paris et à Vienne, les Invalides, la Chapelle royale de Versailles, pourquoi pas un retour à Goritz, mais on ne se mettra pas en frais pour des commémorations connotées mettant en danger dons et legs, mécènes et subventions - que le futur me traite de menteur ! Le carton des vœux 2015 en famille est d'une rigidité de plomb, presque une corvée à voir la sécheresse du texte. La belle princesse n'arrive pas à sourire.
2014 fut aussi l'année où nous attendîmes avec impatience le corpus doctrinal du prince de Bourbon sous la forme d'un livre d'entretiens, annoncé, reporté, ré-annoncé, pour finir je ne sais où. Nous pensions avoir plus à comprendre dans l'ouvrage qu'une simple déclaration de patrimoine comme en produit l'héritier d'Orléans qui se dit légataire des Quarante Rois en pure perte d'ailleurs, hors du mouvement royaliste, personne ne sait ce que représente cette "succession".
Alors ! Une queue de trajectoire ? l'ébauche d'un schéma constitutionnel dans la veine du discours de New York ? sans y croire, un peu quand même, l'établissement d'un vrai secrétariat politique comme son père l'avait monté en son temps ? Nous n'aurons rien, faute de nègre ou de matière, ou d'intérêt, nul ne le sait. Que le futur me fasse encore mentir ! J'en serais heureux.
Restent nous, les manants, gueux et drôles, ribauds et brigands du roi, pov'cons.
Rengainez vos rapières ! On vous demande de cotiser et d'applaudir au signal : passent les rois-mages partis aux écrouelles derrière la Fanfare royale d’Hanzinne.
Les raisons plus particulières de cette fusion n'ont pas de place sur ce blogue, mais l'expérience que nous avons retirée de confrontations passées avec les Ultrabrite de la Légitimité qui meublent la pensée de ce groupe patrimonial, nous laisse accroire que la politique est désormais rangée au rayon des choses sales pour laisser toute sa place à la Révélation et aux Lois immuables du Royaume de France, fondamentales, intactes, inapplicables, inutiles. «Souviens-toi!» sera la devise exclusive de la maison du Prince.
Pour avoir éprouvé le confort du commémoratif - le président de l'UCL se défendait un jour de toute ambition de restauration devant le monument au Comte de Chambord à Ste Anne d'Auray, en réponse au journaliste local qui faisait son papier - l'Institut de la Maison de Bourbon et ses relais vont continuer à propager le souvenir enjolivé de l'Ancien régime à destination des Happy Few disposant de temps libre, et organiseront deux ou trois cénacles confidentiels mais très pointus pour montrer le niveau entre soi.
Sans doute Louis de Bourbon a-t-il apprécié les cohortes serrées des Chevaliers Teutoniques, de Malte et du Saint Sépulcre qui le conduisirent au printemps dernier de l'église Saint Eugène à la cathédrale Notre Dame de Paris. Ça ne mange pas de pain et la photo est belle. Le vieux comte de Paris et son épouse espagnole étaient même venus l'accueillir sur le parvis. Pourquoi se compromettre encore dans des tentatives avortées de retournement des fatalités qui précipitent la France au déclin ? On fera l'Expiation à Paris et à Vienne, les Invalides, la Chapelle royale de Versailles, pourquoi pas un retour à Goritz, mais on ne se mettra pas en frais pour des commémorations connotées mettant en danger dons et legs, mécènes et subventions - que le futur me traite de menteur ! Le carton des vœux 2015 en famille est d'une rigidité de plomb, presque une corvée à voir la sécheresse du texte. La belle princesse n'arrive pas à sourire.
2014 fut aussi l'année où nous attendîmes avec impatience le corpus doctrinal du prince de Bourbon sous la forme d'un livre d'entretiens, annoncé, reporté, ré-annoncé, pour finir je ne sais où. Nous pensions avoir plus à comprendre dans l'ouvrage qu'une simple déclaration de patrimoine comme en produit l'héritier d'Orléans qui se dit légataire des Quarante Rois en pure perte d'ailleurs, hors du mouvement royaliste, personne ne sait ce que représente cette "succession".
Alors ! Une queue de trajectoire ? l'ébauche d'un schéma constitutionnel dans la veine du discours de New York ? sans y croire, un peu quand même, l'établissement d'un vrai secrétariat politique comme son père l'avait monté en son temps ? Nous n'aurons rien, faute de nègre ou de matière, ou d'intérêt, nul ne le sait. Que le futur me fasse encore mentir ! J'en serais heureux.
Restent nous, les manants, gueux et drôles, ribauds et brigands du roi, pov'cons.
Rengainez vos rapières ! On vous demande de cotiser et d'applaudir au signal : passent les rois-mages partis aux écrouelles derrière la Fanfare royale d’Hanzinne.
Tiens, c'est demain les Saints Innocents ?
Bonne Fête !