C'est un billet d'humeur, de mauvaise humeur, que l'abonné au blogue prendra au second degré...
Demain nous fêterons les Samson. Certes saint Samson de Dol, évêque en Bretagne nous vient du haut Moyen Âge (VI°s.) mais, hors de la bonne ville de Dol, c'est à Samson le chevelu, juge d'Israël, auquel tout le monde pense, le premier Terminator qui, dans la joie et la mauvaise humeur, massacrait du Philistin à la mâchoire d'âne. Mais il aima Dalila qui le trahit ! Magnifique Victor Mature qui, les yeux crevés, écroule les colonnes du temple sur l'oppresseur et lui-même, dans le peplum de Cecil B. DeMille ! Enfant, j'étais terrorisé au fond du fauteuil bleu du Palace ! Qu'elle était belle Dalila ! Éduqué chez les sœurs, j'ignorais le mot "salope".
D'un Samson, nous horions bien besoin de nos jours, mais le sacrifice des héros a disparu. L'homme providentiel du Gaulois a sans doute pris la mer ou l'avion et nous a laissés là, immense cohorte de lemmings niais. Nous sommes aux mains de gros rats de cave qui se prennent, certains, pour des rats de bibliothèque mais ne sont au final que des surmulots ! Rosâtres et nus qui pis est ! Beurkh ! Ils nous vendent, carrément, nous pillent, s'engraissent, détruisent nos mœurs et les cadres coutumiers sans jamais proposer rien de meilleur, toujours plus bas, toujours médiocre, jusqu'à peut-être nous remplacer par plus couillons que nous-mêmes, plus faciles à duper, le croient-ils. Le pourquoi est sans réponse, je ne suis pas un adepte du complot des Illuminatis ou des Sages de Sion, je me contrefous de la fortune anonyme et vagabonde, je crois que c'est le simple règne de la Connerie en mocassins de peau ou en bottes de fer selon la saison. La Bêtise a vaincu ! Et intimement je pense que la démocratie l'a appelée.
La démocratie c'est l'envie, l'envie de tout par tous ou presque et rapidement. Le ressort de la démocratie est la promesse, et l'élection est un concours de promesses. Son avatar obligé est la démagogie selon les vieux Hellènes qui l'ont inventée. La presse fait régulièrement des tableaux comparatifs chiffrés des promesses distribuées qui n'engagent que les otaries qui battent des nageoires sous les préaux républicains. Président ! Ducon, président, président, Dugland, président ! L'élu sert ses clients comme un garçon de café en terrasse, la caisse enregistreuse tinte, tout le monde s'en fout. Sauf à avoir un tempérament d'homme d'Etat - chose que nous avons oubliée, le président du moment ne fait pas autre chose que de rémunérer des voix. Normal ! Le système est fondé sur la souveraineté du peuple, qu'il faut bien exciter un peu. Mais en masse, le peuple n'est pas le parangon de l'intelligence, à preuve les représentants qu'il se choisit en France ! On n'en voudrait nulle part ailleurs.
Charles Maurras disait à Maurice Barrès : « Si la France moderne ne m'avait pas persuadé de ce sentiment, je l'aurais reçu de l'Athènes antique. La brève destinée de ce que l'on appelle la démocratie dans l'Antiquité m'a fait sentir que le propre de ce régime n'est que de consommer ce que les périodes d'aristocratie ont produit. La production, l'action demandait un ordre puissant. La consommation est moins exigeante : ni le tumulte, ni la routine ne l'entrave beaucoup. Des biens que les générations ont lentement produit et capitalisés, toute démocratie fait un grand feu de joie. Mais la flamme est plus prompte à donner des cendres que le bois du bûcher ne l'avait été à mûrir.»
Aujourd'hui, nous avons fait plus fort encore. Non seulement nous avons dilapidé l'héritage que nous ne transmettrons pas, mais nous avons dévoré par avance le capital que les générations suivantes pourraient amasser pour s'en sortir. Nous mourons en leur léguant des trillons de dette souveraine et privée, dette qui leur coupera les jambes sauf à incinérer notre civilisation démocratique pour la purger de ses créances. Nous avons bâti en briques de dynamite le chaos futur, leur futur !
Sauf à faire la révolution planétaire et remettre les compteurs à zéro pour la survie de l'espèce, il sera légitime de leur part de prétendre incinérer les générations prodigues, c'est à dire nous, et ce d'une génération à l'autre jusqu'à ce que les inactifs sans avenir soient réduits comme on dit en chimie et que les comptes soient rendus. In fine sera résolu le cancer de la surpopulation et comme le prédisait Jacques Attali, l'euthanasie sera la règle. Elle l'est en douce déjà.
Alors nos petits-enfants qui auront trouvé au fond du Web profond cet article de Royal-Artillerie, sauront qu'il leur faut prendre le maquis avant que ne s'écroule sur eux le temple philistin. Samson ! Une minute encore !
Demain nous fêterons les Samson. Certes saint Samson de Dol, évêque en Bretagne nous vient du haut Moyen Âge (VI°s.) mais, hors de la bonne ville de Dol, c'est à Samson le chevelu, juge d'Israël, auquel tout le monde pense, le premier Terminator qui, dans la joie et la mauvaise humeur, massacrait du Philistin à la mâchoire d'âne. Mais il aima Dalila qui le trahit ! Magnifique Victor Mature qui, les yeux crevés, écroule les colonnes du temple sur l'oppresseur et lui-même, dans le peplum de Cecil B. DeMille ! Enfant, j'étais terrorisé au fond du fauteuil bleu du Palace ! Qu'elle était belle Dalila ! Éduqué chez les sœurs, j'ignorais le mot "salope".
D'un Samson, nous horions bien besoin de nos jours, mais le sacrifice des héros a disparu. L'homme providentiel du Gaulois a sans doute pris la mer ou l'avion et nous a laissés là, immense cohorte de lemmings niais. Nous sommes aux mains de gros rats de cave qui se prennent, certains, pour des rats de bibliothèque mais ne sont au final que des surmulots ! Rosâtres et nus qui pis est ! Beurkh ! Ils nous vendent, carrément, nous pillent, s'engraissent, détruisent nos mœurs et les cadres coutumiers sans jamais proposer rien de meilleur, toujours plus bas, toujours médiocre, jusqu'à peut-être nous remplacer par plus couillons que nous-mêmes, plus faciles à duper, le croient-ils. Le pourquoi est sans réponse, je ne suis pas un adepte du complot des Illuminatis ou des Sages de Sion, je me contrefous de la fortune anonyme et vagabonde, je crois que c'est le simple règne de la Connerie en mocassins de peau ou en bottes de fer selon la saison. La Bêtise a vaincu ! Et intimement je pense que la démocratie l'a appelée.
La démocratie c'est l'envie, l'envie de tout par tous ou presque et rapidement. Le ressort de la démocratie est la promesse, et l'élection est un concours de promesses. Son avatar obligé est la démagogie selon les vieux Hellènes qui l'ont inventée. La presse fait régulièrement des tableaux comparatifs chiffrés des promesses distribuées qui n'engagent que les otaries qui battent des nageoires sous les préaux républicains. Président ! Ducon, président, président, Dugland, président ! L'élu sert ses clients comme un garçon de café en terrasse, la caisse enregistreuse tinte, tout le monde s'en fout. Sauf à avoir un tempérament d'homme d'Etat - chose que nous avons oubliée, le président du moment ne fait pas autre chose que de rémunérer des voix. Normal ! Le système est fondé sur la souveraineté du peuple, qu'il faut bien exciter un peu. Mais en masse, le peuple n'est pas le parangon de l'intelligence, à preuve les représentants qu'il se choisit en France ! On n'en voudrait nulle part ailleurs.
Charles Maurras disait à Maurice Barrès : « Si la France moderne ne m'avait pas persuadé de ce sentiment, je l'aurais reçu de l'Athènes antique. La brève destinée de ce que l'on appelle la démocratie dans l'Antiquité m'a fait sentir que le propre de ce régime n'est que de consommer ce que les périodes d'aristocratie ont produit. La production, l'action demandait un ordre puissant. La consommation est moins exigeante : ni le tumulte, ni la routine ne l'entrave beaucoup. Des biens que les générations ont lentement produit et capitalisés, toute démocratie fait un grand feu de joie. Mais la flamme est plus prompte à donner des cendres que le bois du bûcher ne l'avait été à mûrir.»
Aujourd'hui, nous avons fait plus fort encore. Non seulement nous avons dilapidé l'héritage que nous ne transmettrons pas, mais nous avons dévoré par avance le capital que les générations suivantes pourraient amasser pour s'en sortir. Nous mourons en leur léguant des trillons de dette souveraine et privée, dette qui leur coupera les jambes sauf à incinérer notre civilisation démocratique pour la purger de ses créances. Nous avons bâti en briques de dynamite le chaos futur, leur futur !
Sauf à faire la révolution planétaire et remettre les compteurs à zéro pour la survie de l'espèce, il sera légitime de leur part de prétendre incinérer les générations prodigues, c'est à dire nous, et ce d'une génération à l'autre jusqu'à ce que les inactifs sans avenir soient réduits comme on dit en chimie et que les comptes soient rendus. In fine sera résolu le cancer de la surpopulation et comme le prédisait Jacques Attali, l'euthanasie sera la règle. Elle l'est en douce déjà.
Alors nos petits-enfants qui auront trouvé au fond du Web profond cet article de Royal-Artillerie, sauront qu'il leur faut prendre le maquis avant que ne s'écroule sur eux le temple philistin. Samson ! Une minute encore !
C'était notre billet de fin de saison !
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