Pinaise, ces Anglais ! Faisant fi de toutes les horreurs promises, cette race impossible défie le monde entier. Il n'est pas dit qu'elle gagne à la fin - normalement, en sport c'est l'Allemagne - mais elle ose braver la technocratie européenne ! D'ailleurs gagner ou perdre mais contre qui ? Contre la bureaucratie bruxelloise où sévissent beaucoup d'anglais ? Contre les Etats du continent ? Contre la galaxie Nylonkong ? Idioties que cela. Ceux qui promettent des temps durs dans les négociations n'ont pas le manche en main.
Seule à livrer une vista européenne, la chancelière prussienne a décrété ce vendredi que rien ne changerait demain entre la République fédérale et le Royaume uni. Dès samedi, elle fait convoquer à Berlin les six ministres des affaires étrangères des pays fondateurs de la Communauté européenne (et pas 28) pour les préparer à une reprise en main du continent sous la férule allemande, du moins veut-elle forcer le projet européen de son gouvernement, sans trop de mal puisqu'il n'y en a aucun autre ! Tous les autres acteurs, y compris le chef du monde libre, jouent désormais en nationale, et les quatre têtes de turc que sont Juncker, Schultz, Tusk et Mogherini feront où l'Allemagne leur dira de faire puisque ils vont être crédités de la rupture UE/UK par toutes les chancelleries, habiles à se défausser.
Partir c'est mourir un peu, dit le poète. Mais seuls ceux qui partent écrivent l'histoire.
Un Rule Britania s'impose maintenant. On verra plus tard pour les zanalyses.
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