C'est cadeau ! Box ou boxe ? La trêve des confiseurs est la période la plus attendue des pouvoirs publics, en ce qu'ils y recherchent une indulgence des peuples à leur endroit. En musique ce serait un soupir. Qu'ils ne comptent pas sur nous, ils sont bien trop mauvais pour nous endormir. Au moment où les malheurs partagés rapprochent la France et l'Allemagne, tous les indicateurs sont au vert pour... leur divergence.
Deux entraves majeures désunissent le couple franco-allemand, le Brexit et la pétrification jugée irrémédiable de la nation française. Le Conseil des Cinq sages teutons¹ pronostique une rupture entre la social-démocratie française à compte d'autrui et la Rhénanité libérale allemande, la France devenant la Reine des Gitans ou dit autrement, la présidente du Club EU-Med (sic) ! D'un autre côté, des experts confirmés comme le professeur Pierre-André Buigues (Toulouse Business School) réitèrent le constat d'un décrochage français dans tous les compartiments du jeu.
La rupture de l'attelage sera la conséquence la plus directe du Brexit. Jusqu'à présent, l'Allemagne lourde (le qualificatif est plus parlant que "réunifiée") se tenait à équidistance du groupe des économies dirigées et de celui des économies libres. La deuxième économie (ou troisième selon le change) du marché commun quittant les instances politiques de l'Union européenne, ce rôle d'arbitre disparaît et oblige la Chancellerie à creuser son propre sillon sans camouflage. La puissance des industriels allemands (souvent propriétaires en titre de leurs affaires) nous laisse penser qu'ils vont renforcer le pôle libéral au Conseil plutôt que d'aider la France, à faire quoi d'ailleurs, ils se le demandent encore tant elle apparaît bloquée.
La France, puissance moyenne mais à capacité mondiale encore, est à la merci de ses propres désordres qui sont grands et elle aura bien du mal à imposer son leadership aux pays méridionaux qui luttent déjà contre le cancer latin avant d'en importer une sur-dose. Car la grande sœur est très malade et son déclin plus sûr que celui de l'Italie, parce qu'elle pèse bien plus lourd et que le poids n'est pas un avantage dans la pente.
En écoutant monsieur Buigues² on obtient la liste de tout ce qui ne va pas, mais le canon qui nous vise est déjà chargé à boulets rouges par la remontée des taux d'emprunts de refinancement de notre dette publique, causée par la hausse des taux américains.
(i) La création individuelle de richesse est en France inférieure à la moyenne européenne et l'écart avec l'Allemagne se creuse par l'inertie du chômage structurel français ; de 2 points en l'an 2000 cet écart est passé à 16. (Ndlr: C'est la mesure la plus sûre du décrochage à long terme).
(ii) Nos capacités d'exportation sont effondrées quand on les compare aux allemandes. L'écart de 2,6 points en 2000 est monté cette année à 16,7 points. Le World Economic Forum classe la compétitivité française à la 22è place (RFA 4è). Nos productions sont chères (aux prix scandinaves) pour une qualité moyenne (au standard latin). C'est toute l'organisation du travail et sa fiscalité qu'il faut revoir. S'agit-il encore de réforme ou de reconstruction ? Bon courage !
(iii) Notre industrie est déclassée tant par un grave déficit de formation (en dépit de 30 milliards de crédits de formation dépensés chaque année) et par un sous-investissement en robotisation. On compte en France 1,20 robot acheté pour 1000 salariés contre 1,32 en Espagne ; 1,60 en Italie et 2,80 en Allemagne. (Ndlr: où trouver les capitaux que par ailleurs on fait fuir ?)
M. Buigues termine ainsi : « Certains économistes sont sceptiques sur la capacité de la France à relever ces défis, mais si la France n’accepte de profondes réformes que pouvons-nous attendre du futur pour notre pays ? Un déclin qui se perpétue, une faillite si les taux augmentent ».
Le Piéton du roi ne sent pas l'immense colère nécessaire parmi les candidats à l'élection présidentielle. Finalement nous subissons le gouvernement des gnomes, plus ou moins fats, plus ou moins déconnectés des réalités et toujours contents d'eux-mêmes. Les écuries d'Augias sont sous un mètre de merde et il ne suffira pas de détourner le fleuve. Autant les passer au bulldozer ! Il faut chasser les prébendiers de la République, leurs familles, leurs porte-plumes, leurs porte-flingues, leurs loges, La Casta enfin ; et rebâtir à neuf une pyramide dont les faces convergeront au sommet pour capter l'aimantation nécessaire à la Nation avec la seule intention de faire le bonheur du peuple ; mais d'un peuple éduqué, redevenu intelligent.
Le rêve passe. Je demande le Temps !
Deux entraves majeures désunissent le couple franco-allemand, le Brexit et la pétrification jugée irrémédiable de la nation française. Le Conseil des Cinq sages teutons¹ pronostique une rupture entre la social-démocratie française à compte d'autrui et la Rhénanité libérale allemande, la France devenant la Reine des Gitans ou dit autrement, la présidente du Club EU-Med (sic) ! D'un autre côté, des experts confirmés comme le professeur Pierre-André Buigues (Toulouse Business School) réitèrent le constat d'un décrochage français dans tous les compartiments du jeu.
La rupture de l'attelage sera la conséquence la plus directe du Brexit. Jusqu'à présent, l'Allemagne lourde (le qualificatif est plus parlant que "réunifiée") se tenait à équidistance du groupe des économies dirigées et de celui des économies libres. La deuxième économie (ou troisième selon le change) du marché commun quittant les instances politiques de l'Union européenne, ce rôle d'arbitre disparaît et oblige la Chancellerie à creuser son propre sillon sans camouflage. La puissance des industriels allemands (souvent propriétaires en titre de leurs affaires) nous laisse penser qu'ils vont renforcer le pôle libéral au Conseil plutôt que d'aider la France, à faire quoi d'ailleurs, ils se le demandent encore tant elle apparaît bloquée.
La France, puissance moyenne mais à capacité mondiale encore, est à la merci de ses propres désordres qui sont grands et elle aura bien du mal à imposer son leadership aux pays méridionaux qui luttent déjà contre le cancer latin avant d'en importer une sur-dose. Car la grande sœur est très malade et son déclin plus sûr que celui de l'Italie, parce qu'elle pèse bien plus lourd et que le poids n'est pas un avantage dans la pente.
En écoutant monsieur Buigues² on obtient la liste de tout ce qui ne va pas, mais le canon qui nous vise est déjà chargé à boulets rouges par la remontée des taux d'emprunts de refinancement de notre dette publique, causée par la hausse des taux américains.
(i) La création individuelle de richesse est en France inférieure à la moyenne européenne et l'écart avec l'Allemagne se creuse par l'inertie du chômage structurel français ; de 2 points en l'an 2000 cet écart est passé à 16. (Ndlr: C'est la mesure la plus sûre du décrochage à long terme).
(ii) Nos capacités d'exportation sont effondrées quand on les compare aux allemandes. L'écart de 2,6 points en 2000 est monté cette année à 16,7 points. Le World Economic Forum classe la compétitivité française à la 22è place (RFA 4è). Nos productions sont chères (aux prix scandinaves) pour une qualité moyenne (au standard latin). C'est toute l'organisation du travail et sa fiscalité qu'il faut revoir. S'agit-il encore de réforme ou de reconstruction ? Bon courage !
(iii) Notre industrie est déclassée tant par un grave déficit de formation (en dépit de 30 milliards de crédits de formation dépensés chaque année) et par un sous-investissement en robotisation. On compte en France 1,20 robot acheté pour 1000 salariés contre 1,32 en Espagne ; 1,60 en Italie et 2,80 en Allemagne. (Ndlr: où trouver les capitaux que par ailleurs on fait fuir ?)
M. Buigues termine ainsi : « Certains économistes sont sceptiques sur la capacité de la France à relever ces défis, mais si la France n’accepte de profondes réformes que pouvons-nous attendre du futur pour notre pays ? Un déclin qui se perpétue, une faillite si les taux augmentent ».
Le Piéton du roi ne sent pas l'immense colère nécessaire parmi les candidats à l'élection présidentielle. Finalement nous subissons le gouvernement des gnomes, plus ou moins fats, plus ou moins déconnectés des réalités et toujours contents d'eux-mêmes. Les écuries d'Augias sont sous un mètre de merde et il ne suffira pas de détourner le fleuve. Autant les passer au bulldozer ! Il faut chasser les prébendiers de la République, leurs familles, leurs porte-plumes, leurs porte-flingues, leurs loges, La Casta enfin ; et rebâtir à neuf une pyramide dont les faces convergeront au sommet pour capter l'aimantation nécessaire à la Nation avec la seule intention de faire le bonheur du peuple ; mais d'un peuple éduqué, redevenu intelligent.
Le rêve passe. Je demande le Temps !