Les vacances s'interrompent définitivement. Barcelone, l'une des trois capitales de Méditerranée occidentale est touchée de plein fouet. Pas de yakafokon sur Royal-artillerie - reportez-vous sinon aux déclarations des politiques en charge de notre "éducation" - simplement, que la guerre commence !
Remontons la pendule : en 2007, Nicolas Sarkozy, parfaitement conscient des antagonismes mortifères entre les riverains nord et sud de la mer méditerranée, lançait un appel conjointement avec l'Espagne et l'Italie pour une Union méditerranéenne (cf. le dossier UPM). La perception de la fracture était réelle et partagée par nos voisins. C'était le bon moment pour lancer les dés, sauf que Sarkozy n'avait déjà plus de limites à son rêve du retour de Bonaparte aux Pyramides, et englobait sur l'épure la Turquie délaissée par une Union européenne outrée, l'Egypte pour faire le poids et Israël pour plaire à ses sponsors. Angela Merkel y vit un affaiblissement de son imperium continental et noya le projet dans les tuyaux d'une usine à gaz qui descendait depuis la Laponie jusqu'aux sources du Nil. L'intuition sarkozienne était la bonne, la réalisation handicapée par son sur-moi.
C'est une union du bassin occidental de la Méditerranée qu'il faut construire en envoyant ch... les observateurs aux pieds secs, dont l'Allemagne. Sur la rive sud du bassin, il n'y a qu'un Etat disposant d'une économie, c'est le royaume chérifien. L'Algérie est un Etat sans économie (le pétrole n'est qu'une rente) et la petite Tunisie joue le rôle du roseau de la fable. On comprend tout de suite que c'est l'Algérie le problème, mais comme la disparition de la momie va déclencher une révolte civile d'ampleur, l'occasion se présentera de reconstruire sur du solide avec la bourgeoisie d'affaires locale ou avec celle expatriée chez nous et autour.
A défaut, la vague migratoire nous submergera et nos politiciens de pissotière retourneront sept fois dans la bouche la déclaration qui va bien au milieu des ruines, avant d'embarquer sur le Massilia !
Quant à combattre l'islamisme, entrer carrément dans le vif du sujet sinon quoi d'autre ?
En attendant l'ouverture des hostilités, de tout cœur avec les familles des victimes, et tous nos encouragements aux blessés des attentats islamistes de Barcelone et de Cambrils.
En attendant, on fera son profit du billet de l'Algérien Kamel Daoud publié sur Amazigh24 (maroc) après l'attentat en cliquant ici.
Lundi prochain, le blogue redémarre en écho du camp Maxime Real del Sarte de Roanne sur l'actualité et l'illusion capétiennes. Ce sera un peu dur comme rentrée mais certaines choses doivent être dites. A bientôt donc.
Remontons la pendule : en 2007, Nicolas Sarkozy, parfaitement conscient des antagonismes mortifères entre les riverains nord et sud de la mer méditerranée, lançait un appel conjointement avec l'Espagne et l'Italie pour une Union méditerranéenne (cf. le dossier UPM). La perception de la fracture était réelle et partagée par nos voisins. C'était le bon moment pour lancer les dés, sauf que Sarkozy n'avait déjà plus de limites à son rêve du retour de Bonaparte aux Pyramides, et englobait sur l'épure la Turquie délaissée par une Union européenne outrée, l'Egypte pour faire le poids et Israël pour plaire à ses sponsors. Angela Merkel y vit un affaiblissement de son imperium continental et noya le projet dans les tuyaux d'une usine à gaz qui descendait depuis la Laponie jusqu'aux sources du Nil. L'intuition sarkozienne était la bonne, la réalisation handicapée par son sur-moi.
C'est une union du bassin occidental de la Méditerranée qu'il faut construire en envoyant ch... les observateurs aux pieds secs, dont l'Allemagne. Sur la rive sud du bassin, il n'y a qu'un Etat disposant d'une économie, c'est le royaume chérifien. L'Algérie est un Etat sans économie (le pétrole n'est qu'une rente) et la petite Tunisie joue le rôle du roseau de la fable. On comprend tout de suite que c'est l'Algérie le problème, mais comme la disparition de la momie va déclencher une révolte civile d'ampleur, l'occasion se présentera de reconstruire sur du solide avec la bourgeoisie d'affaires locale ou avec celle expatriée chez nous et autour.
A défaut, la vague migratoire nous submergera et nos politiciens de pissotière retourneront sept fois dans la bouche la déclaration qui va bien au milieu des ruines, avant d'embarquer sur le Massilia !
Quant à combattre l'islamisme, entrer carrément dans le vif du sujet sinon quoi d'autre ?
En attendant l'ouverture des hostilités, de tout cœur avec les familles des victimes, et tous nos encouragements aux blessés des attentats islamistes de Barcelone et de Cambrils.
En attendant, on fera son profit du billet de l'Algérien Kamel Daoud publié sur Amazigh24 (maroc) après l'attentat en cliquant ici.
Lundi prochain, le blogue redémarre en écho du camp Maxime Real del Sarte de Roanne sur l'actualité et l'illusion capétiennes. Ce sera un peu dur comme rentrée mais certaines choses doivent être dites. A bientôt donc.