Remaniement ministériel :
(1) La technostructure n'attend rien de plus d'un ministre qu'un rôle de porte-parole dans un domaine délimité de la politique gouvernementale. Il est facile de croire que des refus, s'il en fut, ont plus tenu au devoir de se lever tôt pour aller se faire engueuler chez Bourdin. A preuve, les "fragiles" du gouvernement ont déserté au premier motif possible.
(2) Les politiciens de l'opposition qui touillent dans le long délai de promulgation afin de démontrer on ne sait trop quoi, sont dans l'inutile, ou le ridicule comme Eric Ciotti, puisqu'ils savent bien depuis la présidence Sarkozy, que les ministres sont les valets de pied du Château.
(3) Les éditocrates en ont beaucoup rabattu depuis que leurs injonctions sont restées lettres mortes et que Matignon s'est ouvertement moqué d'eux. Pris à contrepied, ils encensent aujourd'hui le cabinet Philippe III. La presse vit comme la bourse, entre hystérie et panique.
Déluge audois :
Les épisodes cévenols sont imprévisibles en intensité mais pas en occurence. Un des problèmes au défaut d'alerte sur le département est-il dans la gestion des heures de sommeil des fonctionnaires de la météorologie ? Crue monstrueuse à 5h du matin, alerte rouge déclenchée à 7h quand les ponts ont déjà sautés.
Démontage du journaliste séoudien à Istanbul :
(1) Les faits détaillés seront établis par la Sûreté turque qui a pu accéder à la scène de crime, mais tout laisse penser que l'affaire a été décidée par une faction méprisée de la haute société séoudienne afin de nuire au pouvoir du Macron des Dunes "MBS", si ce n'est à la famille du roi Salmane. A moins que ce ne soit un coup de couteau d'une société secrète wahhabite excédée par les libéralités nouvelles à l'endroit des zispissdicounasses qui refusent désormais de leur pomper le nœud.
(2) Aucun pouvoir vengeur, désireux de renvoyer un opposant chez son créateur, n'aurait choisi son propre consulat, dans la Turquie d'Erdogan en plus ! Au mieux aurait-il demandé conseil au Kremlin qui lui aurait proposé de descendre l'avion de la Pan Am !
Brexit :
(1) L'affaire n'est pas comme on le croit entre l'Union européenne et le Royaume Uni, mais entre la Grande Bretagne et l'île d'Irlande ! D'ailleurs la guerre que livre Theresa May aux Communes le prouve tous les jours. Laissons-les s'entretuer (politiquement) et passons l'accord avec le vainqueur, sachant que nous sommes directement impliqués dans la solution par la République d'Irlande qui est un des fleurons libéraux de l'UE.
(2) Le Brexit ne vaut que dur ! Sinon il ne prouvera rien ! En cas d'accord de libre-échange des personnes et des biens, les partis souverainistes français auront sauté pour rien comme des cabris en criant Brexit ! Brexit !