C'est aujourd'hui que les battus de l'année éliront leur chef. La campagne préalable au scrutin fut longue à mourir presque, si M. Copé n'avait pas agité le tapis d'orient avec un pain au chocolat pour dire aux musulmans de ne plus empiéter sur l'espace laïc. Passé des bancs de la Chambre basse au banc-turbo de la France-d'en-bas décomplexée, il défie M. Fillon, son ami, son frère en chiraquie, l'employé de M. Sarkozy licencié pour fautes graves - triple-déficit, dette, chômage, balance commerciale africaine.
Le plus incoyable, chère Médème, est que le chevalier à la triste figure, qui s'est vautré dans la calamité sans jamais oser rendre les clefs, dénonce maintenant le gouvernement sortant autant que son successeur pour orner les manches de sa plaidoirie. C'est à se taper le coccyx par terre. Exactement comme le faisait son maître en campagne présidentielle, qui n'avait de cesse de se plaindre des insuffisances de son propre quinquennat. Et pourquoi donc ? Mais parce que les "sondages" lui ont prédit un avenir radieux chez les battus qui ont enfin trouvé plus cons qu'eux sur leur gauche et s'enhardissent. Chez tous les Français ensuite : 2017 n'est plus très loin. Le pays sous clystère se sera effondré, à moins que M. Normal n'ait accepté l'anschluss pour devenir le land au couchant du IV° Reich revenu ; et le médicastre Fillon arrivera comme le messie, c'est moi, tout neuf, chapeau pointu, mais avec de l'expérience à ne plus savoir qu'en faire. Qu'il n'en fasse surtout rien ! La France n'a aucun besoin de ces matamores de champ de foire, prêts à bouffer du lion comme Tartarin de Tarascon, et qui la ferment illico sur injonction brève du Château dans le dictaphone !
Il est obscène de voir les chefs de l'UMP à six mois de vue seulement de leur désastre - je ne parle pas des résultats électoraux mais des résultats économiques - se pavaner d'idées en slogans pour nous vanter leur expertise et des lendemains meilleurs à leur confier. C'est le parti timoré, sans idées neuves, sans connaissances utiles, un syndicat de sortants dont la moitié est crypto-communiste depuis la Libération et où aucun n'a compris un libéralisme économique praticable intelligemment. Ils ne veulent que ruser pour décaper les codes à l'acide sans les remettre en cause au fond. Ils s'en vantent.
La France n'a pas besoin d'une social-démocratie du centre-droit pour alterner avec la social-démocratie de centre-gauche. Elle n'a pas besoin de social-démocratie du tout : c'est ça la réforme structurelle d'un pays étouffé par une dépense publique qui capte 57% de la richesse produite. La France a d'abord besoin que tous ces types, tous ces prébendiers héréditaires qui se croient investis d'une mission nationale, dégagent ! Avant le grand branchage, nom de dieu. Et Lionel Lavabo Jospin aurait fait oeuvre grandiose, non en démontrant la pertinence du mandat unique, mais en réduisant le nombre de sièges parlementaires en temps de crise grave, de 577 à 300 à l'Assemblée nationale et de 348 à 0 au Sénat, 0 aussi pour le Conseil économique et social, jusqu'à meilleure fortune. Au gouvernement alors de passer sans traîner de 38 ministres à 15 avec aucun secrétaire d'Etat et de démonter tous les ministères non régaliens. Un trotskyste tel que lui avait les éléments et la fibre mentale nécessaire à cette réforme anarchiste percutante.
Après pareille explosion nucléaire, tout aurait été plus facile vis à vis des corps sociaux de la Nation qui sont conscients maintenant d'aller à la falaise des lemmings, en désordre, sans plan de bataille, poussés dans le dos par quelque complot qu'ils distinguent mal.
L'obésité étatique réduite, il n'était dès lors plus nécessaire d'attendre l'homme providentiel UMP, qui n'en est jamais un (au hasard, Balladur! Chirac! Séguin! Raffarin! Villepin! Rintintin!). L'élection de Tartempion ce soir est une farce... tout à fait démocratique, mais c'est un spectacle de cirque qui finira par nous coûter cher, car ces messieurs ne sont pas gratuits, ne l'oublions pas.
Le plus incoyable, chère Médème, est que le chevalier à la triste figure, qui s'est vautré dans la calamité sans jamais oser rendre les clefs, dénonce maintenant le gouvernement sortant autant que son successeur pour orner les manches de sa plaidoirie. C'est à se taper le coccyx par terre. Exactement comme le faisait son maître en campagne présidentielle, qui n'avait de cesse de se plaindre des insuffisances de son propre quinquennat. Et pourquoi donc ? Mais parce que les "sondages" lui ont prédit un avenir radieux chez les battus qui ont enfin trouvé plus cons qu'eux sur leur gauche et s'enhardissent. Chez tous les Français ensuite : 2017 n'est plus très loin. Le pays sous clystère se sera effondré, à moins que M. Normal n'ait accepté l'anschluss pour devenir le land au couchant du IV° Reich revenu ; et le médicastre Fillon arrivera comme le messie, c'est moi, tout neuf, chapeau pointu, mais avec de l'expérience à ne plus savoir qu'en faire. Qu'il n'en fasse surtout rien ! La France n'a aucun besoin de ces matamores de champ de foire, prêts à bouffer du lion comme Tartarin de Tarascon, et qui la ferment illico sur injonction brève du Château dans le dictaphone !
Il est obscène de voir les chefs de l'UMP à six mois de vue seulement de leur désastre - je ne parle pas des résultats électoraux mais des résultats économiques - se pavaner d'idées en slogans pour nous vanter leur expertise et des lendemains meilleurs à leur confier. C'est le parti timoré, sans idées neuves, sans connaissances utiles, un syndicat de sortants dont la moitié est crypto-communiste depuis la Libération et où aucun n'a compris un libéralisme économique praticable intelligemment. Ils ne veulent que ruser pour décaper les codes à l'acide sans les remettre en cause au fond. Ils s'en vantent.
La France n'a pas besoin d'une social-démocratie du centre-droit pour alterner avec la social-démocratie de centre-gauche. Elle n'a pas besoin de social-démocratie du tout : c'est ça la réforme structurelle d'un pays étouffé par une dépense publique qui capte 57% de la richesse produite. La France a d'abord besoin que tous ces types, tous ces prébendiers héréditaires qui se croient investis d'une mission nationale, dégagent ! Avant le grand branchage, nom de dieu. Et Lionel Lavabo Jospin aurait fait oeuvre grandiose, non en démontrant la pertinence du mandat unique, mais en réduisant le nombre de sièges parlementaires en temps de crise grave, de 577 à 300 à l'Assemblée nationale et de 348 à 0 au Sénat, 0 aussi pour le Conseil économique et social, jusqu'à meilleure fortune. Au gouvernement alors de passer sans traîner de 38 ministres à 15 avec aucun secrétaire d'Etat et de démonter tous les ministères non régaliens. Un trotskyste tel que lui avait les éléments et la fibre mentale nécessaire à cette réforme anarchiste percutante.
Après pareille explosion nucléaire, tout aurait été plus facile vis à vis des corps sociaux de la Nation qui sont conscients maintenant d'aller à la falaise des lemmings, en désordre, sans plan de bataille, poussés dans le dos par quelque complot qu'ils distinguent mal.
L'obésité étatique réduite, il n'était dès lors plus nécessaire d'attendre l'homme providentiel UMP, qui n'en est jamais un (au hasard, Balladur! Chirac! Séguin! Raffarin! Villepin! Rintintin!). L'élection de Tartempion ce soir est une farce... tout à fait démocratique, mais c'est un spectacle de cirque qui finira par nous coûter cher, car ces messieurs ne sont pas gratuits, ne l'oublions pas.
Nota bene : ce blogue est antiparlementaire primaire. Trois cents rationnaires maintenus à claquer des pupitres, c'est par bonté d'âme.