J'ai tenu dix minutes aux Paroles & des Actes de madame Le Pen. C'est beaucoup et peu, mais ses interlocuteurs étaient archi-convenus, inintéressants, et elle parlait d'économie, recyclant des slogans d'experts qu'elle n'a jamais passés au banc d'essai de la production. J'ai zappé vers Terminator III ! Mais l'inconfort des nouvelles du jour reste bien sûr la capture d'une famille imprudente montée au parc camerounais de Waza à la frontière des provinces nigérianes infestées par la secte Boko Haram. Riche idée ! N'accablons pas l'ingénieur du gaz, un peu immature, il paie comptant ! Pourquoi accabler le sous-ministre aux Anciens combattants, Kader Arif, d'avoir sauté de joie au Palais Bourbon à l'annonce d'une dépêche AFP libérant les otages sur son iPad ? C'est l'agence de presse qui doit être blâmée, pas la réaction somme toute humaine..
Entretemps, monsieur Montebourg dans son registre "freluquet de sous-préfecture" allume Mister Grizz au seuil de l'insulte. On comprend maintenant que son ministère avait publié la lettre de Titan pour que le titulaire entre publiquement en érection par une réponse également publiée. "Regardez tous, je me redresse". Et le Grizz de lui répondre aussi sec qu'il est un charlot. Tout ceci pour dire que la journée s'est passée en foutaises.
Un lecteur me dirait tout à l'heure qu'il y a eu la percussion fatale d'une voiture de la BAC sur le périphérique-nord de Paris. C'est un concours d'absurdités mais notre pays en est submergé. Absurdité de la politique pénale qui relâche un sale con six fois, comme Mme Taubira le demande officiellement depuis hier en généralisant le procédé ; à quelle cheville mettre le bracelet électronique pour ne pas gêner la conduite ? Absurdité de la procédure consistant pour la police à freiner le trafic sur une trois-voies par des voitures balais non équipées¹, afin de "coincer" un chauffard fou ; on vient d'en voir l'issue. Il pense, monsieur Valls ?
Ah oui, j'oublie dans le paquet le jour de carence de Mme Lebranchu ! Emoi de la Fédération des hôpitaux et des politiciens versés dans les affaires sociales : 60 millions d'euros, c'est rien, a-t-elle dit. En ajoutant les deux autres fonctions publiques (territoriale et hospitalière) ça fait 200 millions. On n'est pas à deux cent millions près quand on est en faillite. Et la lettre de cadrage de M. Ayrault, "vous savez ce que j'en fait", semble-t-elle dire ? Les salariés du secteur privé ont trois jours de carence.
Dans les nouvelles discrètes - conspiration du silence ? - il y a le refus du président Delevoye de valider les 700000 pétitions contre le mariage gay remises au Conseil économique & social, au motif qu'une loi est inattaquable par son institution. Le CESE est un beau fromage républicain farci aux nominations de battus provenant des institutions marraines staffées elles de gagnants : 233 sièges de consolation pour dix ans. Monsieur Delevoye, battu jadis pour la présidence de l'UMP par Michèle Alliot-Marie, a démontré s'il en était besoin encore que le Palais d'Iéna ne sert à rien du tout. A transformer en ménagerie d'hiver pour y mettre le chameau de Tombouctou ; au bord des jardins du Trocadéro ce sera rentable.
Mais que d'énergie dépensée par les organisateurs de la Manif-pour-Tous rien qu'à faire les 175 cartons, pour aboutir à si peu. Un peu de réflexion aurait anticipé le blocage. Joue-t-on à se faire mousser chez les Barjot² ? Dans les nouvelles racoleuses, on me signale que monsieur Strauss-Kahn est un porc aimable ; quoi de neuf, vraiment ? Si, si, on frise là l'antisémitisme, le cochon n'est pas casher, le CRIF va se réveiller à moins que la LDJ ne lui brûle la politesse.
La nouvelle triste est de ce matin : une histoire sortie par La Repubblica de Rome qui a levé l'existence d'une maison de plaisir au Vatican pour prélats gays, sur la base d'un rapport confidentiel établi par trois cardinaux chargés de mission après le scandale du Vatileaks ! Le pape peut-il supporter la pression du scandale désormais public pendant les sept jours qu'il lui reste à accomplir ? Ni Benoît XVI, ni Jean-Paul II n'étaient de taille à laver pareil affront de leurs propres cadres, même si la porte peut s'entrouvrir un jour sur l'orientation sexuelle de chastes clercs. C'est un Jules II qu'il faudra, et distribuer des lacets d'étranglement au capitaine des gardes. Dieu reconnaîtra les siens.
Entretemps, monsieur Montebourg dans son registre "freluquet de sous-préfecture" allume Mister Grizz au seuil de l'insulte. On comprend maintenant que son ministère avait publié la lettre de Titan pour que le titulaire entre publiquement en érection par une réponse également publiée. "Regardez tous, je me redresse". Et le Grizz de lui répondre aussi sec qu'il est un charlot. Tout ceci pour dire que la journée s'est passée en foutaises.
Un lecteur me dirait tout à l'heure qu'il y a eu la percussion fatale d'une voiture de la BAC sur le périphérique-nord de Paris. C'est un concours d'absurdités mais notre pays en est submergé. Absurdité de la politique pénale qui relâche un sale con six fois, comme Mme Taubira le demande officiellement depuis hier en généralisant le procédé ; à quelle cheville mettre le bracelet électronique pour ne pas gêner la conduite ? Absurdité de la procédure consistant pour la police à freiner le trafic sur une trois-voies par des voitures balais non équipées¹, afin de "coincer" un chauffard fou ; on vient d'en voir l'issue. Il pense, monsieur Valls ?
Ah oui, j'oublie dans le paquet le jour de carence de Mme Lebranchu ! Emoi de la Fédération des hôpitaux et des politiciens versés dans les affaires sociales : 60 millions d'euros, c'est rien, a-t-elle dit. En ajoutant les deux autres fonctions publiques (territoriale et hospitalière) ça fait 200 millions. On n'est pas à deux cent millions près quand on est en faillite. Et la lettre de cadrage de M. Ayrault, "vous savez ce que j'en fait", semble-t-elle dire ? Les salariés du secteur privé ont trois jours de carence.
Au palais vide, la boule |
Mais que d'énergie dépensée par les organisateurs de la Manif-pour-Tous rien qu'à faire les 175 cartons, pour aboutir à si peu. Un peu de réflexion aurait anticipé le blocage. Joue-t-on à se faire mousser chez les Barjot² ? Dans les nouvelles racoleuses, on me signale que monsieur Strauss-Kahn est un porc aimable ; quoi de neuf, vraiment ? Si, si, on frise là l'antisémitisme, le cochon n'est pas casher, le CRIF va se réveiller à moins que la LDJ ne lui brûle la politesse.
La nouvelle triste est de ce matin : une histoire sortie par La Repubblica de Rome qui a levé l'existence d'une maison de plaisir au Vatican pour prélats gays, sur la base d'un rapport confidentiel établi par trois cardinaux chargés de mission après le scandale du Vatileaks ! Le pape peut-il supporter la pression du scandale désormais public pendant les sept jours qu'il lui reste à accomplir ? Ni Benoît XVI, ni Jean-Paul II n'étaient de taille à laver pareil affront de leurs propres cadres, même si la porte peut s'entrouvrir un jour sur l'orientation sexuelle de chastes clercs. C'est un Jules II qu'il faudra, et distribuer des lacets d'étranglement au capitaine des gardes. Dieu reconnaîtra les siens.
(1) Quand on voit l'épaisseur ridicule de la tole des carosseries actuelles, avec des zones de déformation contrôlée à l'avant comme à l'arrière, il est criminel d'engager des voitures de grande série sur un circuit d'auto-tamponeuses.
(2) La question de la pertinence de certaines provocations utiles à la communication s'est déjà posée. La voie institutionnelle ne réussira pas plus que la voie démocratique en voirie. L'invocation aux mânes de Mitterrand-le-sage est risible, si l'on croit Hollande obéissant à son souvenir. Il n'en a pris ni le chapeau ni l'écharpe.