- Lassana Bathilyis, héros? - |
A l'évidence le peuple, convoqué tant à Paris qu'en province, est moins bigarré qu'on ne le dit dans les amphithéâtres de sociologie. Peut-être qu'une partie de la population plus impliquée a préféré rester sur son quant-à-soi à fumer la chicha. Cela est une autre histoire mais les Français ne sont pas dupes de l'acquiescement tacite des musulmans de base à la punition divine des blasphémateurs, suivant en cela leurs hiérarques d'hier, même s'il y a d'heureuses et rares exceptions d'intelligence dans la communauté musulmane.
What next ?
On peut bien sûr virer le Dr Dalil Boubaker du rectorat de la Mosquée de Paris pour incompétence et double langage, bien qu'il soit le grand ami du prince Henri d'Orléans, exiger un "concile" refondateur de l'islam pour remplacer le Coran de Médine par celui de la Mecque suivant les recommandations du professeur Al-Deeb¹, mais il est des mesures à prendre sans attendre dans la foulée de cette émotion nationale :
Expulser de France les imams salafistes ou simplement non francophones, purger les associations des zélateurs douteux et cesser les subventions au motif de subversion, vider par tous moyens même légaux les caves des cités de leur armement, contrer avec la brutalité légale nécessaire les contre-manifestations en soutien du Califat terroriste et d'al-Qaïda, se saisir des prédicateurs de l'UOIF au moindre dérapage, et ce même s'il y a urgence ailleurs, au Nigeria et en Syrie-Irak sur notre zone d'effort. Commençons par nettoyer chez nous toute la crasse islamiste, sans attendre, c'est maintenant ou jamais.
Nous devrons aussi ouvrir un débat à un certain niveau sur les limites nécessaires à la liberté d'expression pour qu'elle s'exprime en plénitude et refonder pour ce faire nos codes qui sont flous et déséquilibrés permettant au pouvoir de les instrumentaliser au profit de sa propagande. C'est devenu insupportable, même en dehors des tonneaux d'injures qu'un Charlie-Hebdo déversait sous les acclamations d'une coterie irresponsable. Qu'on laisse la bride lâche jusqu'à la mort à de vieux potaches complètement allumés a de quoi faire réfléchir sur l'hypocrisie ou l'inconscience des régulateurs de notre société.
Pochette du Premier albanais à Paris |
(1) cette lettre est reproduite ci-dessous sans les intertitres au cas où le site MEMRI (Middle East Media Research Institute) serait attaqué.
Cher Dr Dalil Boubakeur, Imam de la Mosquée de Paris,
J’ai visionné plusieurs vidéos dans lesquelles vous condamnez l’attentat contre le magazine Charlie Hebdo, qui a coûté la vie à un certain nombre de journalistes. Vous avez tenté de disculper l’islam de ce qui est arrivé. Vous avez même pleuré sur les musulmans au lieu de pleurer sur les victimes, en affirmant que ce qui s’est passé est un coup porté à l’ensemble des musulmans et que l’islam sanctifie la vie. Vous démontrez ainsi que vous vous moquez de la vie des journalistes assassinés et que votre seule préoccupation consiste à éviter que l’on accuse l’islam et des musulmans de ce qui s’est passé. Vous vous êtes contredit et vous avez prouvé que vous n’avez pas la moindre empathie pour les victimes. Vous avez perdu votre humanité par ces déclarations.
Mais soyons honnêtes, absolument honnêtes. Ne dit-on pas, en arabe, que de la franchise naît la tranquillité ? Parlons en termes médicaux, puisque vous êtes médecin de profession. Vous savez qu’un diagnostic erroné peut entraîner la mort du patient. Si vous considérez un cancer comme un simple mal passager, vous donnez l’occasion au cancer de croître et de détruire la vie du patient. Je pense que vous êtes d’accord avec moi sur ce point. Et il va de soi que le médecin, après le diagnostic, doit suggérer le médicament adéquat au patient afin de le guérir.
Permettez-moi de vous dire que votre diagnostic sur les événements d’hier à Paris ne saurait convaincre que les idiots et les hypocrites. Si vous n’êtes pas conscient de votre erreur, c’est un signe de votre ignorance. Et si vous savez que votre diagnostic est erroné, cela signifie que vous êtes malhonnête, pour ne pas dire un menteur.
Ce qui est arrivé à Paris est entièrement conforme à l’enseignement de l’islam tel qu’il ressort du Coran, de la Sunna de Mahomet et de tous les ouvrages reconnus de droit musulman. Est-il nécessaire de vous rappeler comment Mahomet s’est vengé de ceux qui l’ont critiqué ? Ne savez-vous pas ce que Mahomet a fait à Um Qarfa? Ne savez-vous pas comment le Coran stigmatise les poètes dans le chapitre qui leur est consacré et qui porte le titre «Les poètes»? Jamais Mahomet n’a admis la moindre critique à son égard ; il n’acceptait que ceux qui chantaient ses louanges, comme le font les rois et les chefs des pays arabes et musulmans aujourd’hui.
Pouvez-vous m’indiquer un seul pays arabe ou musulman qui permet de toucher à Mahomet ? Bien sûr que non. Où donc est la sanctification de la vie dont vous parlez ? La liberté d’expression et la vie des humains n’ont aucune valeur dès qu’on touche à l’islam, au Coran ou à Mahomet. Et je vous défie de me présenter la moindre preuve de l’inexactitude de mes propos. À moins que vous n’indiquiez des critiques contre Mahomet de la période mecquoise, quand il n’avait pas d’épée. Mais après avoir joint le pouvoir à la prophétie, il n’a plus toléré aucune critique contre lui-même ou le Coran. Et cela est encore vrai aujourd’hui.
Revenons-en à ce qui s’est passé à Paris. Vous avez certainement appris que lorsque les terroristes ont assassiné les journalistes, ils ont crié « Dieu est grand, le prophète Mahomet a été vengé». Ils se considéraient comme les exécutants de la loi islamique contre ceux qui critiquent Mahomet. Et ce qu’ils ont fait est conforme aux dispositions de la loi islamique. La question se pose : où l’ont-ils appris? Ne serait-ce pas dans des livres dont regorgent les bibliothèques des mosquées en France? Ne serait-ce pas dans les prêches des imams de ces mosquées?
En France, tout le monde a le droit de critiquer le judaïsme, le christianisme, le communisme, ainsi que leurs symboles et leurs ouvrages. Et les journalistes qui ont été assassinés ne s’en sont pas privés, sans tenir compte des susceptibilités des juifs, des chrétiens ou des communistes. Ce droit est garanti par la loi française. En refusant toute critique de l’islam, de Mahomet et du Coran même en France, les musulmans voudraient tout simplement y appliquer la loi islamique et brider la liberté d’expression. Tant que de telles idées dominent la mentalité des musulmans, ce qui est arrivé à Paris avec Charlie Hebdo pourra se répéter, avec le même magazine et d’autres. Ainsi, sous la menace de la mort, les musulmans veulent faire taire des intellectuels, des journalistes, des universitaires, des politiciens et touts ceux qui seraient tentés de critiquer l’islam et ses symboles. Ils veulent tout simplement établir en France une dictature islamique brutale, interdisant la liberté de pensée et d’expression.
Je vous invite à un moment de franchise avec vous-même. Vous dites vouloir le vivre-ensemble en France. Comment pouvez-vous imaginer la cohabitation entre musulmans et non-musulmans en France avec de telles idées? Ne voyez-vous pas que la société française est menacée par la guerre civile dont les musulmans seront les premiers perdants? Soyons honnêtes. Ne pensez-vous pas que de nombreux adeptes de votre religion en France, ou certains d’entre eux au moins, ont applaudi l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo comme ils ont applaudi les crimes de Mohamed Merah?
C’est le diagnostic que les personnes informées ne sauraiten mettre en doute. Ceci étant dit, il faut en déduire la nécessité de revoir l’ensemble des enseignements islamiques. On doit lever la sainteté du Coran, de Mahomet et de l’islam et permettre leur critique comme on le fait avec le judaïsme, le christianisme et le communisme. Les imams des mosquées de France doivent reconnaître la liberté d’expression prévue par la loi française et demander aux musulmans qui ne l’accepteraient pas de quitter la France. Et ce pour éviter la guerre civile entre musulmans et non-musulmans en France.
En ce qui concerne les mosquées, il faut surveiller ce qui y est dit et ce qui y est enseigné afin qu’elles ne deviennent pas des nids de terrorisme et d’extrémisme. Pour cela, je suggère que les mosquées soient ouvertes à tous, que les prêches soient prononcés en français, que les imams étrangers ne soient pas autorisés à y officier, et je propose de soumettre les imams actuels à des mesures administratives et éducatives. Vous savez sans doute qu’en Egypte les prêches sont distribués aux imams par les autorités étatiques, qui contrôlent la stricte observance de leur contenu. Tous les prêches des mosquées de France doivent être soumis à l’approbation préalable des autorités françaises ; ces prêches doivent être enregistrés et les contrevenants doivent être sanctionnés (…) Et ce, encore une fois, pour éviter la guerre civile entre musulmans et non-musulmans en France.
Il a été pendu sur instigation de l’Azhar. Ce penseur estimait qu’il fallait impérativement laisser de côté le Coran médinois, qui viole les droits de l’homme, et ne retenir que le Coran mecquois. Cela nécessite l’interdiction en France du Coran sous sa forme actuelle. Il faut exiger que tous les exemplaires du Coran, y compris ceux qui se trouvent dans les mosquées, soient dans l’ordre chronologique, en indiquant clairement que le Coran médinois est caduc en raison de ses incitations à violer les droits de l’homme. Les responsables de la religion musulmane doivent en outre reconnaître la liberté religieuse, y compris la liberté de changer de religion, de quitter l’islam. Les autorités françaises doivent imposer cette exigence sous peine de retrait de la nationalité française et de renvoi dans le pays d’origine.
Ce sont là des mesures que vous devez prendre en tant qu’imam de la Mosquée de Paris, et que doivent prendre les autorités françaises le plus rapidement possible afin de permettre le vivre-ensemble en France.
Veuillez agréer, Monsieur l’imam de la Mosquée de Paris, l’expression de ma haute considération.
Sami Aldeeb, Dr en droit, professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Et Philippe Tesson tel qu'en lui-même, protégé par son grand âge (dans sa 87ème année):