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Coke en cale

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"On a triplé Triton" : ce n'est pas un message codé de Radio-Londres, mais la courageuse initiative de l'Union européenne à l'endroit des migrants de plaisance en Méditerranée. La France mettra deux bateaux dans les eaux internationales comme l'Allemagne, la Grande Bretagne comme la Belgique, un. Le reste viendra d'Italie qui a choisi une géographie provocatrice en avançant des îles jusqu'en Afrique du Nord. Les rescapés, qu'en faire ? "On" réfléchit. "On" est un con, disait l'adjudant des Bêtises de Jacques Laurent. Nous y sommes en plein. Ces messieurs dont les burnes sont en bocaux sous l'escalier, voudraient un mandat des Nations-Unies pour sortir leur virilité. Plus pleutre tu meurs ! Pourquoi ne pas demander aux Etats-Unis d'en prendre, en mémoire des deux grands déconneurs que furent XLI et XLIII ou encore attendre Jeb Bush ? Sans oublier les nôtres :
D'Abou Kammash à El Salloum s'étend aujourd'hui entre Tunisie et Egypte une Terra Nullius que l'on appelait jadis la Libye. Jadis, avant que deux petits merdeux ne décident de refaire le monde en vrai et non plus seulement dans le fond du sofa. N'y revenons pas, cela n'avance à rien, ils seront jugés plus tard, soit par les peuples concernés*, soit par l'histoire.

La pression migratoire débouchant sur la côte libyenne en direction de l'Europe méridionale menace son bien-être relatif et par beaucoup d'aspects, ses modes de vie. On est obligé d'avouer que la crainte sourde en chacun de nous n'est pas tant la peau noire des migrants que les moeurs incompatibles que certains transportent ici en ayant fait allégeance à l'islam. Or il est démontré maintenant - mais on le savait chez nous depuis la haute époque classique - que l'islam n'est soluble dans aucun pays développé, surtout quand le pays est sincèrement démocratique. Cette religion est hégémonique dans l'espace public dès qu'elle représente une forte minorité de résidents. En fait, elle se découpe des territoires culturels et économiques dans le tissu social pré-existant. Et si l'on veut bien sonder les coeurs et les reins, toute l'affaire de Libye se joue là-dessus.

Du passé faisons table rase, enfin presque, et voyons comment bloquer cette inondation démographique si je choisis un terme polémique, mais finalement une goutte d'eau salée au regard des cinq cent millions de citoyens de la douce Union. Avant-guerre, les quatre puissances navales de Méditerranée (Espagne, France, Italie, Grèce) auraient organisé le blocus des côtes et géré tout ça au canon.

Syrte en Libye


Le trait de côte fait 1750 kilomètres de long (950 nautiques) et son contrôle est à la portée d'une escadre appuyée par des systèmes de surveillance aérienne classique. Le but aurait été de filtrer l'activité nautique en ne laissant passer que la pêche et le commerce et en arraisonnant le trafic de gens. Pour vider le sas, on aurait pris deux ports sur la côte afin d'y débarquer les prises et saccager les bateaux. Mais nous ne sommes plus dans les années 30.

Il y a justement...les gens. Tous des fuyards sans espoir de retour, qui proviennent de zones de conflit, de dictatures cruelles ou de zones sans économie : Syrie, Soudan, Erythrée, Somalie, Sahel... on trouve même des Afghans et des Irakiens, très loin de leurs bases. Prétendre que ces gens sont en ballade nautique pour avoir leur numéro de sécurité sociale est une ignominie même si dans le paquet vous en trouverez bien un ! Ces gens sont concentrés dans des camps à la merci de malfaisants qui les exploitent durement, sinon contrôlés par les mafias portuaires qui en tirent le maximum avant l'embarquement. La pression subie par ces migrants dans la zone d'attente fait partie du logiciel de trafic ; elle fait monter mécaniquement le prix à payer pour en sortir coûte que coûte, et elle estompe la perspective de dangers plus grands. Les dernières réticences à monter de nuit sur des épaves flottantes s'avèrent vaines, les récalcitrants sont "nettoyés" au su de tous. Bizness d'abord !

On voit déjà que débouchant sur un retour au pays de départ, le blocus ne résout rien, sauf à exterminer de la racaille au hasard des rencontres si les lois européennes l'autorisent. Les gens débarqués dans les ports de reprise devront être dirigés vers des camps humanitaires équipés, défendus et organisés par les Nations Unies, à défaut d'elles par l'Europe. Et qu'en ferons-nous ensuite ? Certains pourront être reconduits dans les zones sans économie en y injectant des crédits de développement, mais il n'est pas envisageable de ramener du monde dans les pays en guerre avant le retour hypothétique de la paix. Langue au chat ?

Pas tout à fait. Il va nous falloir boire la goutte d'eau salée et sans doute quelques verres de la même qui vont suivre, car les alternatives sont rares. Alors organisons le remploi des migrants dans nos économies nationales en les répartissant avec justice entre nous tous, et bridons leurs velléités d'importer leurs mœurs exogènes quelles que soient leurs croyances in petto. Et pour bien montrer notre détermination à rester libres et nous-mêmes, attaquons de front les provocations publiques de l'islam en Europe, sans mollir. Ceux des nouveaux qui n'en sont pas se fondront assez vite dans la masse des Européens et néo-Européens, les exemples abondent de communautés d'origine étrangère à forte valeur ajoutée. Les autres ne doivent pas former chancre et ce sera la condition unique d'entrée à peine d'expulsion à première requête sur le ferry de son choix. Pas de place pour la chance non plus.

Sur le chapitre maritime du défi on entendra avec profit l'avis, autorisé aujourd'hui, du contre-amiral anglais Chris Parry que nous livre Breibart-London (clic).
Amen !


Chenal de Lampedusa

(*) les peuples concernés étaient au départ bédouins, berbères et arabes auxquels s'ajoutent aujourd'hui les peuples maltais, siciliens, calabrais et demain tous ceux du bassin occidental de la Méditerranée ! De quoi faire un petit "Nuremberg".


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