On m'a beaucoup téléphoné. De l'étranger ! La moitié des appels venait aux nouvelles des Nouvelles Maldives, Paris sous l'eau, la cote 1910 dépassée, savoir combien mesurait la Tour Eiffel (ah bon, quand même !), l'Arc de Triomphe fondrait-il comme un pain de sucre... bref, on s'inquiétait, amusés de nos déboires. Je dus répondre à chacun que la crue était d'abord médiatique et que nos journalistes d'information en continu étaient le fond du panier que personne n'avait voulu embaucher, comme à Fox News par exemple. Des cuistres qui avaient de l'eau sous leurs fenêtres ; facile d'ameuter pour pas cher. L'Atlantide, on attendra !
L'autre moitié me demandait si je pourrais faire face à la guerre civile annoncée sur toutes les chaînes sportives et s'il me fallait plus de cartouches. A quoi je dus répondre qu'en France, seuls les vilains avaient droit au port d'arme, les citoyens (parfois appelés contribuables) étaient désarmés légalement pour simplifier le dispositif sécuritaire. C'est toujours plus facile d'avoir les assassins d'un côté et les cons de l'autre ! Il suffit de regarder les Experts Miami pour comprendre le scénario simplifié. Alors il me fut répondu, deux fois, qu'on m'enverrait un billet d'avion si ça se gâtait. Entre-temps un musulman désespéré a égorgé une policière chez elle, pas bien loin de chez moi, avant de trucider son commissaire de mari à coup de couteau quand il est rentré du poste. La police l'a fini sur place. Effrayant ? Non, la routine, ici.
Dès qu'il fait beau, le secteur public entre en insurrection pour protéger le secteur libre d'une révision de la Somme de saint Thomas d'Aquin que constitue le Code Du Travail que le monde entier nous envie en pissant de rire ! Aux abois comme un cerf sans bois ni couilles, le pouvoir socialiste combat la populace à coup de milices gauchistes qu'il est défendu d'alpaguer, pour bien déconsidérer les manifestants-électeurs en colère. C'est à n'y rien comprendre mais dans ce merdier gigantesque le pays organise, plutôt bien, un énorme compétition de football européen qui vide les rues à chaque match après les avoir remplies d'ivrognes au vin mauvais. Les chaînes mangent bien finalement. On attend la bombe promise et cent morts pour relancer le débat politique...
Chemin faisant, Dame Bêtise qui gère ce pays est parvenue à ruiner le crédit public et la parole des dirigeants jusqu'à faire douter de la pertinence d'une démocratie représentative. Les jeux parlementaires bloquent tout. Tout est fait en fonction de la manipulation des factions contre le chantage des minorités. La tactique des frondeurs est à cet égard exemplaire : au lieu de basculer carrément dans l'opposition et contraindre l'Elysée à dissoudre une chambre ingouvernable - ce qui les priverait de prébendes et privilèges - ils harcèlent le pouvoir pour le tirer vers leurs thèses, anticipant la valorisation électorale de la déviation obtenue. C'est petit.
Ainsi les réseaux sociaux sont-ils envahis de politiciens du modèle courant qui préparent l'élection présidentielle de mai 2017. Il y a du monde de partout puisque l'ectoplasme élu par surprise la dernière fois sera incapable de se représenter avec une popularité inférieure à celle de Landru. C'est l'étiage accepté en sociologie après le zouave pontifical du Pont de l'Alma pour les inondations. Les "mesures" qu'ils proclament amusent le bon peuple qui sait pertinemment qu'aucune ne sera appliquée en cas de victoire par les tribuns de préaux. Eux ne rêvent que de profiteroles au chocolat, armagnac hors d'âge et d'une escort chic en bas-jarretelles après le cigare. Ils ont raison, rien à faire ? Ne rien faire. C'était la devise du regretté Chirac. Le secteur public soviétisé ne voudra pas bouger d'un iota, lui qui bouffe déjà la moitié du PIB de ce pays béni des dieux. Quant à l'énarchie, elle a jugé la république mourante suffisamment grasse encore pour s'en repaître jusqu'à la retraite ! Elle a tort. La république a des gaz !
Alors je raccroche, et comme le Marius de Pagnol, je rêve d'ailleurs. Car vous ne le savez peut-être pas ou vous l'avez oublié, tellement abrutis par notre Etat total, mais il est des pays libéraux où le travail est bien récompensé, où l'Etat assume l'essentiel sans trop déborder, sans trop de corruption, sans politiciens véreux, des pays fiers d'exister, et même... sans musulmans ou presque. Je plonge dans mon atlas géographique et je vous rappelle dans deux minutes et vingt secondes :
L'autre moitié me demandait si je pourrais faire face à la guerre civile annoncée sur toutes les chaînes sportives et s'il me fallait plus de cartouches. A quoi je dus répondre qu'en France, seuls les vilains avaient droit au port d'arme, les citoyens (parfois appelés contribuables) étaient désarmés légalement pour simplifier le dispositif sécuritaire. C'est toujours plus facile d'avoir les assassins d'un côté et les cons de l'autre ! Il suffit de regarder les Experts Miami pour comprendre le scénario simplifié. Alors il me fut répondu, deux fois, qu'on m'enverrait un billet d'avion si ça se gâtait. Entre-temps un musulman désespéré a égorgé une policière chez elle, pas bien loin de chez moi, avant de trucider son commissaire de mari à coup de couteau quand il est rentré du poste. La police l'a fini sur place. Effrayant ? Non, la routine, ici.
Dès qu'il fait beau, le secteur public entre en insurrection pour protéger le secteur libre d'une révision de la Somme de saint Thomas d'Aquin que constitue le Code Du Travail que le monde entier nous envie en pissant de rire ! Aux abois comme un cerf sans bois ni couilles, le pouvoir socialiste combat la populace à coup de milices gauchistes qu'il est défendu d'alpaguer, pour bien déconsidérer les manifestants-électeurs en colère. C'est à n'y rien comprendre mais dans ce merdier gigantesque le pays organise, plutôt bien, un énorme compétition de football européen qui vide les rues à chaque match après les avoir remplies d'ivrognes au vin mauvais. Les chaînes mangent bien finalement. On attend la bombe promise et cent morts pour relancer le débat politique...
Chemin faisant, Dame Bêtise qui gère ce pays est parvenue à ruiner le crédit public et la parole des dirigeants jusqu'à faire douter de la pertinence d'une démocratie représentative. Les jeux parlementaires bloquent tout. Tout est fait en fonction de la manipulation des factions contre le chantage des minorités. La tactique des frondeurs est à cet égard exemplaire : au lieu de basculer carrément dans l'opposition et contraindre l'Elysée à dissoudre une chambre ingouvernable - ce qui les priverait de prébendes et privilèges - ils harcèlent le pouvoir pour le tirer vers leurs thèses, anticipant la valorisation électorale de la déviation obtenue. C'est petit.
Ainsi les réseaux sociaux sont-ils envahis de politiciens du modèle courant qui préparent l'élection présidentielle de mai 2017. Il y a du monde de partout puisque l'ectoplasme élu par surprise la dernière fois sera incapable de se représenter avec une popularité inférieure à celle de Landru. C'est l'étiage accepté en sociologie après le zouave pontifical du Pont de l'Alma pour les inondations. Les "mesures" qu'ils proclament amusent le bon peuple qui sait pertinemment qu'aucune ne sera appliquée en cas de victoire par les tribuns de préaux. Eux ne rêvent que de profiteroles au chocolat, armagnac hors d'âge et d'une escort chic en bas-jarretelles après le cigare. Ils ont raison, rien à faire ? Ne rien faire. C'était la devise du regretté Chirac. Le secteur public soviétisé ne voudra pas bouger d'un iota, lui qui bouffe déjà la moitié du PIB de ce pays béni des dieux. Quant à l'énarchie, elle a jugé la république mourante suffisamment grasse encore pour s'en repaître jusqu'à la retraite ! Elle a tort. La république a des gaz !
Alors je raccroche, et comme le Marius de Pagnol, je rêve d'ailleurs. Car vous ne le savez peut-être pas ou vous l'avez oublié, tellement abrutis par notre Etat total, mais il est des pays libéraux où le travail est bien récompensé, où l'Etat assume l'essentiel sans trop déborder, sans trop de corruption, sans politiciens véreux, des pays fiers d'exister, et même... sans musulmans ou presque. Je plonge dans mon atlas géographique et je vous rappelle dans deux minutes et vingt secondes :
C'était l'appel du 18 juin de Royal-Artillerie