La maison Saulce en la ZAD |
Quel est-il ?
(*) il aura suffi de changer l'axe de la piste de Bouguenais pour régler le défi aéroportuaire !
Bien que le dispositif soit médiéval en diable, à la limite wisigothique, le projet Bové revient à bailler les terres libres de droits à une société foncière emphytéote qui se chargerait d'affermer des parcelles aux cultivateurs volontaires, l'idée de fond étant de développer une agriculture alternative adaptée au terroir.
Le plan Bové est diffusé sur Altermonde. On peut le lire en cliquant ici. Nous allons le synthétiser ci-dessous :
Zappatoc assagi |
A partir de la carte et seulement à ce moment, on pourra dessiner au sol la société emphytéote capable d'affermer. Tous les habitants et les exploitants de la zone seront sociétaires, ce qui ne manquera pas d'alimenter débats voire disputes sur les usages proposés ou les méthodes d'exploitation à retenir ci ou là ; mais après la dureté des conditions de résistance du stage "ZAD-NDDL", José Bové compte sur la force de la démocratie locale pour surmonter les différents et rapprocher les points de vue pour un vrai développement de l'espace libéré. De notre point de vue d'Aveyronnais, c'est jouable quand les sociétaires décident de solutions concrètes à l'intérieur d'un périmètre précis de conscience politique. C'est aussi le projet de Jean Lassalle : communaliser au maximum possible l'action politique afin d'impliquer les citoyens dans leurs capacités contributives (clic sur les libertés basses).
En complément, on lira avec profit l'article de Reporterre Un plan de sortie heureux pour le conflit de Notre-Dame-des-Landes de Nicolino, Beaulieu et Besset, auquel article nous empruntons le zonage ci-dessous des deux mille hectares concernés :
On pourrait aussi dans le futur pédagogiser la démarche écologique en favorisant sur place une école agricole des zones humides, des ateliers de culture à faible empreinte, etc. Reste à faire confiance aux acteurs locaux et peut-être à desserrer les normes et règles du plus grand emmerdement possible qui étouffent la créativité française. Alors, pourra-t-on répéter le schéma sur des zones moins conflictuelles et déshéritées de moyenne montagne qui aujourd'hui se désertifient.
Question subsidiaire sans intérêt : Le groupe Vinci va-t-il foutre à la porte Bernard Hagelsteen, ancien préfet de Loire-Atlantique et de la région Pays-de-la-Loire de 2007 à 2009, qui fut en charge de la mise en concession de l’aéroport Grand Ouest au mieux-disant ? A leur place, je me vengerais :)