L'opération Serval - minou-minou - est orienté techniquement vers la destruction des stocks d'essence et des véhicules utilisés par les freux du désert. Les colonnes d'islamistes montées sur pick-up Toyota sont faciles à détecter en mouvement par le satellite ou le Bréguet Atlantic. Elles peuvent être traitées par les Mirage d'attaque au sol, les Caracal ou les Tigre, ou les drones armés (Harfang) sans qu'il soit nécessaire de s'y confronter. Les Rafale posés au Tchad s'y sont mis aussi. Nos troupes vont occuper les positions libérées en attendant la présence statique des bataillons africains en cours de constitution. Elles pourront être également parachutées sur les arrières de l'ennemi pour compliquer sa retraite, voire la diriger sur un azimut favorable à sa destruction. La guerre au désert étant une guerre de mouvement, on sait déjà que les Mujao, Ansar-Dine et autre Aqmi n'auront pas la part belle. Reste pour eux à se retrancher dans les montagnes arides, et partant de se fixer. Ce qui devient vite dangereux comme nous le montre le travail d'éradication continue mené par la CIA au sud-Waziristan. Quid des stocks de nourriture, d'eau et de munitions, après avoir fait la croix sur l'essence ?
D'aucuns, habitués à critiquer tout ce que la France peut faire de force, commencent à parler du bourbier malien et il est vraiment surprenant d'entendre le Setter Fou déclarer qu'au Mali, aucune des conditions de la réussite n'est réunie. Nous nous battrons à l'aveuglette, faute de but de guerre. Arrêter la progression des djihadistes vers le sud, reconquérir le nord du pays, éradiquer les bases d'AQMI sont autant de guerres différentes (Dominique de Villepin au JDD ce matin). Pour qu'il y ait bourbier, il faudrait un peu plus de "couvert" et d'humidité, mais ceci dit, nous n'avons pas à affronter une hostilité déclarée des populations maliennes à notre endroit, qui, à l'exception peut-être terminée à l'heure où nous écrivons, des Touaregs, est à l'unanimité pour notre intervention et la libération du territoire envahi de dangereux psychopathes. La destruction des mausolés islamo-animistes a finit par convaincre ceux qui doutaient ! Nous n'ajouterons rien sur les fractures ethniques entre noirs et berbères du désert qui fragilisent la coalition d'intérêts qui a tenu tant qu'elle était triomphante à bon compte et sans pertes !
Le troisième point soulevé en France est la mise en danger de nos otages. C'est certainement le volet le plus pénible de l'opération. Nous sommes entrés en guerre mentalement le jour de la prise d'otages à la mine d'Arlit (Niger) quand il s'est avéré qu'il ne s'agissait que de rançon. Je ne parle pas du grand malade parti seul de Mauritanie pour se jeter dans la gueule du loup sans sa boîte de médicaments ; il fait partie de ceux qui osent tout ! La vie des otages étant vendue fort cher par leurs détenteurs, on peut considérer que ce prix les protège. Mais d'autres arguent que dans la tourmente ils peuvent aussi bien être exécutés dans l'effervescence de la guerre psychologique ou tout simplement en cours d'opération ne visant pas spécialement à les libérer. Il est éprouvant pour les familles des otages de les savoir menacés et l'incertitude quant à leur sort est insupportable. En l'absence de négociations (au Burkina-Faso) - absence invérifiable par définition - on a du mal à accepter qu'ils soient reclassés aujourd'hui en "dommages collatéraux" par l'état-major.
Derrière le clavier, nous ne pouvons souhaiter que trois choses :
D'aucuns, habitués à critiquer tout ce que la France peut faire de force, commencent à parler du bourbier malien et il est vraiment surprenant d'entendre le Setter Fou déclarer qu'au Mali, aucune des conditions de la réussite n'est réunie. Nous nous battrons à l'aveuglette, faute de but de guerre. Arrêter la progression des djihadistes vers le sud, reconquérir le nord du pays, éradiquer les bases d'AQMI sont autant de guerres différentes (Dominique de Villepin au JDD ce matin). Pour qu'il y ait bourbier, il faudrait un peu plus de "couvert" et d'humidité, mais ceci dit, nous n'avons pas à affronter une hostilité déclarée des populations maliennes à notre endroit, qui, à l'exception peut-être terminée à l'heure où nous écrivons, des Touaregs, est à l'unanimité pour notre intervention et la libération du territoire envahi de dangereux psychopathes. La destruction des mausolés islamo-animistes a finit par convaincre ceux qui doutaient ! Nous n'ajouterons rien sur les fractures ethniques entre noirs et berbères du désert qui fragilisent la coalition d'intérêts qui a tenu tant qu'elle était triomphante à bon compte et sans pertes !
Le troisième point soulevé en France est la mise en danger de nos otages. C'est certainement le volet le plus pénible de l'opération. Nous sommes entrés en guerre mentalement le jour de la prise d'otages à la mine d'Arlit (Niger) quand il s'est avéré qu'il ne s'agissait que de rançon. Je ne parle pas du grand malade parti seul de Mauritanie pour se jeter dans la gueule du loup sans sa boîte de médicaments ; il fait partie de ceux qui osent tout ! La vie des otages étant vendue fort cher par leurs détenteurs, on peut considérer que ce prix les protège. Mais d'autres arguent que dans la tourmente ils peuvent aussi bien être exécutés dans l'effervescence de la guerre psychologique ou tout simplement en cours d'opération ne visant pas spécialement à les libérer. Il est éprouvant pour les familles des otages de les savoir menacés et l'incertitude quant à leur sort est insupportable. En l'absence de négociations (au Burkina-Faso) - absence invérifiable par définition - on a du mal à accepter qu'ils soient reclassés aujourd'hui en "dommages collatéraux" par l'état-major.
Derrière le clavier, nous ne pouvons souhaiter que trois choses :
- que l'affaire aille vite
- que les pays entourant la zone d'effort tiennent leurs frontières fermées du mieux possible (avec l'aide du satellite américain)
- que les colonnes soient éradiquées en totalité quand elles sont traitées
Pour suivre l'opération depuis son écran
un seul site crédible :
un seul site crédible :