Le Faubourg Pavé |
« Situé au cœur du champ de bataille de Verdun, le Mémorial de Verdun, actuellement en rénovation, rouvrira ses portes en février 2016 et deviendra à cette occasion centre d’interprétation de la bataille de Verdun. Sa scénographie, totalement renouvelée, fera découvrir au visiteur sur trois niveaux l’expérience de la vie combattante du soldat allemand et français. Le dernier niveau permettra une vue dégagée sur le champ de bataille, jusqu’à l’Ossuaire de Douaumont » (Mission du Centenaire de la bataille de Verdun).
Il y a certainement de bonnes intentions à cette mise en scène, destinée aux générations nouvelles qui s'éloignent des souvenirs terribles racontés jadis à la veillée. Mais que veut dire cette valorisation de l'enfer ? Car ce fut un véritable enfer. Des livres de témoignages ont été écrits sur cette bataille mythique, il suffit d'en lire un pour en ressortir effrayé ; il n'est nul besoin d'une scénographie renouvelée, forcément complaisante aux thèmes du moment. Cent cinquante mille soldats de part et d'autre ont péri, quatre cent mille blessés, sept cent mille victimes en tout dans une unité de temps et de lieu ramassée autour de Verdun. Est-il besoin d'en rajouter pour comprendre ou bien sont-ce des idiots que nous avons engendrés ?
A cette commémoration - qui devrait être à mon avis purement militaire, mais ce n'est que mon avis - est-il nécessaire d'ajouter un festival, quelque "Rock in Douaumont" ? On comprend l'émoi du pays à l'annonce de la participation au concert d'un rappeur français noir qui chante sa détestation des mécréants, des pédés, des youpins. Forcément ça fait tache. Des Français de simple bon sens se sont levés contre l'infamie. La réaction de la sphère "culture officielle" à ce qu'elle appelle la fachosphère est misérable. La Gauche est celle du pourrissement général et pis qui est : elle se dévore elle-même. Les cris d'orfraie des représentants emblématiques de ce que l'on nomme les minorités visibles ou protégées, ciblées par le rappeur sont là pour le prouver, à applaudir au barbarisme d'André Bercoff qui parle de "conosphère" contre la "fachosphère".
Tant et si bien que ses propres supplétifs en agit'prop ont commencé à lui casser la gueule. On ne compte plus les permanences socialistes saccagées par les antifas, le black block et autres intermittents du pavé. Pour nous laver de cette odeur de lisier, je vous passe la chanson qu'aimaient nos poilus quand ils revenaient en position de repos.
Repos, vous pouvez fumer.